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          TABLE 
          DES MATIERES PROJET DE CET OUVRAGE
 CHAPITRE 
        1. L'ÉVOLUTION DES LANGUES NATURELLES : POUR UNE THÉORIE 
        DU CHANGEMENT LINGUISTIQUE  1. 
        Les langues naturelles évoluent, mais étudier le changement 
        linguistique n'est pas une démarche qui va de soi  2. 
        « Naissance » et développement de la linguistique 
        historique : le XIXe siècle et les néo-grammairiens ; 
        le XXe siècle : Brunot et Saussure, Martinet et Guillaume 
        2.1. L'« invention » de la linguistique historique
 2.2. Les deux Ferdinand ne se sont pas rencontrés
 2.3. Meillet : un sociologisme programmatique
 2.4. Haudricourt et Juilland (1949), Martinet (1955)
 2.5. Des théories « phonétiques »
 2.6. Le « drift » sapirien, la « ligne 
        droite idéale » guillaumienne, la « gouttière » 
        kurylowiczienne
 3. 
        Les théories actuellement utilisées pour rendre compte du 
        changement linguistique 3.1. La sociolinguistique et la notion de « variabilité » ; 
        une approche probabiliste
 3.2. La théorie paramétrique et la typologie sérielle
 4. 
        Raisonner sur une langue dont il n'existe plus de locuteur natif 4.1. Spécificités
 4.2. Le corpus : constitution et traitement
 4.3. Le statut du quantitatif : basse fréquence, fréquence 
        nulle
 4.4. Le nom, et aussi le pronom
 4.5. Choix des phénomènes : spécifiques, visibles, 
        ou indirects ?
 5. 
        « Expliquer » les changements, « prévoir 
        le passé » : des notions nécessaires, et 
        quelques hypothèses 5.1. Histoire externe/histoire interne
 5.2. Histoire/diachronie
 5.3. Évolution/changement : le changement, c'est ce que l'on 
        constate ; l'évolution, c'est ce que le linguiste reconstruit
 5.4. La forme des changements : par sauts ou en continuum ? 
        Les modes d'évolution : univoques, cycliques ?
 6. 
        Quelle théorie, pour ne pas se résigner à l'éclectisme ?6.1. Besoins
 6.2. La théorie des opérations énonciatives d'A. 
        Culioli
 CHAPITRE 2. L'ORDRE DES MOTS ET LA PLACE DE L'OBJET EN FRANÇAIS :
 1. 
        DEUX SYNCHRONIES, LE FRANÇAIS MODERNE ET L'ANCIEN FRANÇAIS : 
        CHANGEMENTS  1. 
        Position du problème : l'ordre des mots et la place du complément 
        d'objet direct en français 1.1. « Son journal lit Pierre » est-il français 
        ?
 1.2. L'ordre des mots
 1.3. Des constructions possibles plus nombreuses que ne le disent les 
        grammaires
 1.4. Des constructions impossibles
 1.5. L'objet direct est un pronom personnel
 1.6. Le français moderne est plus restrictif que le latin et que 
        les autres langues romanes
 1.7. Le français moderne a perdu des constructions qui étaient 
        possibles jusqu'au XVIe siècle
 1.8. La question : quand et comment SVO devient-il ordre canonique ?
 2. 
        Formulation de la question linguistique : le complément d'objet 
        direct et la typologie linguistique 2.1. La question de l'objet direct en typologie ; les choix opérés
 2.2. Le français a déjà été bien étudié, 
        mais il reste encore des points obscurs
 3. 
        Comment aborder cette question ?3.1. Repérer et analyser tous les schémas attestés
 3.2. Une gradation des fréquences
 3.3. Jalons pour une « a-grammaire » ; de nouvelles 
        implicatures ?
 4. 
        L'ordre des mots en ancien français 4.1. Verbes, sujets, et objets nominaux
 4.2. Les combinaisons possibles (19 énoncés pour 24 phrases)
 4.3. Ces différents schémas de phrase sont-ils tous attestés 
        en ancien français (XIIe-XIIIe siècles) ?
 5. 
        Synthèse et questions 5.1. Esquisse d'une grammaire statistique de l'ordre des mots en ancien 
        français
 5.1.1. Schémas non attestés
 5.1.2. Schémas de basse fréquence
 5.1.3. Schémas assez fréquents
 5.1.4. Schémas fréquents
 5.2. Changements : comparaison de deux synchronies, l'ancien français 
        et le français moderne. Synthèse et questions
 5.2.1. Synthèse
 5.2.2. Analyse
 5.3. Les grands traits de cette évolution : l'expression du 
        sujet, la position de l'objet ; hypothèses
 6. 
        L'ancien français : description synchronique et diachronique 
        6.1. L'ancien français « langue V2 » : 
        les différentes théories
 6.2. De V2 à SVO : la théorie de la déclinaison
 7. 
        Étudier l'évolution de l'ordre des mots : quelles approches 
        théoriques ? 7.1. La démarche
 7.2. Quelles théories ?
 CHAPITRE 
        3. L'ORDRE DES MOTS ET LA PLACE DE L'OBJET EN FRANÇAIS : II. 
        ÉVOLUTION 1. 
        L'objet direct est un groupe nominal régime d'un verbe transitif 
        tensé 1.1. La question : comment une structure de phrase devient-elle agrammaticale ? 
        Le processus de « dégrammaticalisation »
 1.2. Démarche et corpus
 2. 
        La Chanson de Roland (vers, début du XIIe siècle) 2.1. Inventaire et fréquence des différents schémas 
        de phrase
 2.1.1. Schémas les plus fréquents
 2.1.2. Schémas peu fréquents, rares ou très rares
 2.1.3. Schémas non attestés
 2.2. Analyse
 2.2.1. Les traits caractéristiques de la langue versifiée 
        du XIIe siècle
 2.2.2. Les ordres majoritaires et les ordres moins fréquents
 2.3. Comparaison avec d'autres textes en vers du XIIe siècle
 3. 
        La Quête du Saint-Graal (prose, XIIIe siècle) 3.1. Attestation et fréquence des différents schémas 
        de phrase
 3.1.1. Schémas les plus fréquents
 3.1.2. Schémas assez peu fréquents
 3.1.3. Schémas très peu fréquents
 3.1.4. Schéma non attestés, schémas disparus ?
 3.2. Les traits caractéristiques de la prose du XIIIe siècle, 
        comparaison avec la Chanson de Roland
 3.2.1. Les schémas absents
 3.2.2. Le sujet, expression et place
 3.2.3. La première place dans l'énoncé
 3.2.4. L'objet direct nominal
 3.2.5. Spécificité du sujet des énoncés en 
        OnV(S)
 3.2.6. (...)VOnSn/ (...)VsnOn : une évolution dissymétrique
 3.3. Comparaison avec d'autres textes en prose antérieurs et contemporains
 3.3.1. Les plus anciens textes en prose non autonome (traductions adaptations 
        de textes latins)
 3.3.2. Textes en prose du XIIIe siècle
 4. 
        Typologie des objets directs nominaux dans la prose du XIIIe siècle 
        4.1. Premier type : l'objet direct nominal est thématisé, 
        il comporte un anaphorique
 4.2. Deuxième type : l'objet direct nominal est déterminé 
        par un élément cataphorique
 4.3. L'objet nominal n'est pas déterminé ; ni simple 
        thème, ni thème emphatisé, il est régime d'un 
        verbe support
 4.4. Troisième type : l'objet nominal antéposé 
        est rhématisé
 4.4.1. Construction d'une classe d'occurrences : antéposition 
        du rhème avec emphatisation
 4.4.2. Objet-Verbe support, antéposition du rhème sans emphatisation : 
        reste d'une base archaïque ?
 4.4.3. Objet direct nominal non déterminé mais intensifié : 
        emphatisation du rhème antéposé
 4.4.4. L'énoncé est tout entier rhématique : 
        emphatisation du sujet postposé
 4.5. Typologie des objets nominaux antéposés dans la Quête
 4.6. Comparaison avec les textes en vers du XIIe siècle
 4.6.1. OnVS dans la Chanson de Roland
 4.6.2. SnVOn dans la Chanson de Roland : une typologie
 4.6.3. Emphatisation de l'objet nominal dans les textes en vers du XIIe 
        siècle : OnSnV
 4.7. Chronologie
 5. 
        Du XIVe au XVIIe siècle : une « dégrammaticalisation »5.1. Analyse
 5.2. Étapes : « Un coup de dés jamais n'abolira 
        le hasard »
 ?
 5.2. 1. OnVS constamment rare pendant trois siècles
 5.2.2. Le moyen français
 5.2.3. Le XVIe siècle
 5.2.4. De La Fontaine à Mallarmé ?
 6. 
        L'objet est un pronom régime d'un verbe transitif tensé6.1. En déclarative
 6.2. En interrogative et en jussive
 7. 
        Interprétations et hypothèses.7.1. Objet et sujet : une distorsion
 7.2. Dissocier SV et OV ; primat de OV
 7.3. L'étape de l'ancien français : fin du XIIe siècle, 
        de VOn majoritaire à VOn obligatoire
 7.4. Le paradigme des traits du type « VO »
 7.5. Évolutions
 CHAPITRE 
        4. L'ÉVOLUTION DES DÉMONSTRATIFS EN FRANÇAIS I. 
        CHANGEMENTS : NÉCESSITÉ D'UNE NOUVELLE DESCRIPTION 
        DU SYSTÈME DES DÉMONSTRATIFS EN ANCIEN FRANÇAIS  1. 
        L'histoire des démonstratifs en français : un changement 
        radical dans la morphologie 1.1. Un changement radical
 1.2. Singularité aussi par rapport aux autres langues romanes
 1.3. L'énigme : comment, et pourquoi un aussi beau système 
        s'est-il ainsi transformé ?
 1.4. Enjeux théoriques
 2. 
        Les origines du système des démonstratifs en français 
        2.1. L'origine latine
 2.2. Le système des démonstratifs aux XIe et XIIe siècles
 3. 
        Les changements à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle : 
        l'apparition des déterminants ces, ce ; les suffixes -ci/-la. 
        Explications, hypothèse (A. Dees), questions pendantes 3.1. L'apparition de ces, puis de ce
 3.2. Ces appartient-il à la série CIL ou à la série 
        CIST ?
 3.3. Ces vient des deux séries, mais n'appartient ni à l'une 
        ni à l'autre ; un nouveau paradigme : ce/ces
 3.4. Les apports de Dees et leurs conséquences
 3.5. Le système des démonstratifs au XIIIe siècle
 3.6. Application à la description d'un corpus
 3.7. Les questions que l'analyse de Dees laisse pendantes
 4. 
        La valeur de l'opposition CIL/CIST en ancien français et l'hypothèse 
        de G. Kleiber 4.1. Les critères d'analyse sémantique
 4.2. De Mathews à Price : proximité versus éloignement ? 
        mais de quoi ?
 4.3. La synthèse explicative élaborée par G. Kleiber
 4.4. Les apports de G. Kleiber
 4.5. Application au texte témoin
 4.6. Les questions qui restent pendantes
 5. 
        La question des « formes longues » en ancien français 
        (X-XIIIe siècles) : icel, celui, icelui, etc . 5.1. Pourquoi des doublons syntaxico-sémantiques ?
 5.2. Le corpus de l'ancien français (1100-1300)
 5.3. Les traits distinctifs des formes « longues »
 5.4. Une double hypothèse
 6. 
        Nécessité d'une nouvelle description du système des 
        démonstratifs en ancien français « classique » 
        (fin XII-XIIIe s.) : trois paradigmes, toniques et atones 
 ANNEXE 1. LE CORPUS D'ANCIEN FRANÇAIS
 ANNEXE 
        2. TABLEAU DES FORMES DE DÉMONSTRATIFS DU CORPUS DE 16 TEXTES D'ANCIEN 
        FRANÇAIS (FORMES, ET EMPLOI COMME DÉTERMINANT OU PRONOM) CHAPITRE 
        5. L'ÉVOLUTION DES DÉMONSTRATIFS EN FRANÇAIS II. 
        TROIS HYPOTHÈSES EXPLICATIVES ET UNE NOUVELLE DESCRIPTION DU SYSTÈME 
        DU FRANÇAIS  1. 
        Les questions pendantes : comment les formuler  2. 
        Les données : les démonstratifs en moyen français 
        (XIVe-XVe siècles)2.1. Le corpus
 2.2. Les deux séries (I)CIST et (I)CIL dans le corpus du DMF
 2.3. Fréquences inégales
 3. 
        Première question : l'évolution dissymétrique 
        des formes cil et cist. L'hypothèse pronominale 3.1. Une distorsion embarrassante entre le destin des formes de cas-sujet 
        cil et cist
 3.2. Désemploi de la forme cist à partir de 1250
 3.3. Parallèlement, conservation de cil dans la même période 
        et jusqu'en moyen français (1350-1430)
 3.4. La disparition de cil (vers 1430)
 3.5. L'hypothèse pronominale
 4. 
        Deuxième question : formes conservées, formes disparues. 
        La conservation comme pronom des seules formes celui, celle, ceus, celles ; 
        et comme déterminants de cest, ceste ; la disparition des 
        autres formes. L'hypothèse de macro-systèmes morphologiques 
        4.1. Répartition fonctionnelle des formes de démonstratifs, 
        disparitions
 4.2. Pronoms et déterminants
 4.3. Formes conservées
 4.4. L'hypothèse du macro-système pronominal
 
 5. La disparition des « formes longues » préfixées 
        en i- (icelui, etc.) ; le système des déterminants 
        ce/ces et l'apparition de la particule postposée ci/la. L'hypothèse 
        de l'accent tonique
 
 5.1. Les formes préfixées en i- en moyen français
 5.2. Déterminant « thématisant » ou 
        « emphatisant »
 5.3. Une nouvelle façon de former des déterminants marqués, 
        ou une évolution de la place de l'accent tonique en français ?
 5.4. Évolution de l'accent tonique en français
 6. 
        Les systèmes des pronoms et déterminants en français 
        depuis les origines : chronologie 6.1. Pertinence de nos hypothèses
 6.2. L'hypothèse des « pronoms » et des « déterminants » : 
        historique
 6.3. Chronologie
 7. 
        Un phénomène d'« analogie » ? 8. 
        Macro-systèmes morphologiques, formants, marqueurs d'opérations 
        énonciatives8.1. Une théorie des macro-systèmes morphologiques
 8.2. Morphèmes spécifiques : il, li, cil, cist, si, 
        ci... ; « formant » en -i-
 8.3. Des « marqueurs » spécifiques d'une 
        opération énonciative
 9. 
        Pour une théorie de l'évolution des systèmes morpho-syntaxiques 
        9.1. L'évolution morphologique.
 9.2. La place de la syntaxe
 9.3. Nécessité d'une théorie des opérations 
        énonciatives
 CHAPITRE 
        6. LE FRANÇAIS DÉSACCENTUÉ ?  1. 
        Comment décrire l'accent tonique en français ? 1.1. Un accent non distinctif
 1.2. Changements : du latin au français moderne
 1.3. Pas de traces graphiques
 1.4. Pas de témoignages de grammairiens
 2. 
        Des opinions ou hypothèses fort divergentes2.1. Des oppositions morphologiques reconnues : le cas des pronoms 
        personnels
 2.2. La « première place » de la phrase
 3. 
        Indices syntaxiques et discursifs : encore un accent de mot, déjà 
        un accent expressif 3. 1. Une position emphatisable
 3.2. Un accent « expressif » en ancien français ?
 3.3. L'ancien français des XIIe et XIIIe siècles : 
        une double accentuation
 BIBLIOGRAPHIE |